La gestion des déchets solides municipaux (GSM) est considérée comme l’un des problèmes environnementaux difficiles dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Les déchets solides municipaux ont considérablement augmenté en raison de la croissance rapide de la population et de l’urbanisation rapide, ainsi que de l’évolution des modes de vie et des modes de consommation. Les principaux problèmes associés aux DSM sont de faibles taux de collecte, des décharges à ciel ouvert et un recyclage inapproprié qui posent des dommages environnementaux. Une analyse d'impact environnemental de la GDSJ jordanienne était nécessaire pour examiner les opportunités d'introduire une gestion intégrée des déchets solides (GIDS). Dans cet article, nous avons analysé la GDSM du pays comme une étude de cas dans la région MENA. Notre objectif était d’identifier l’alternative la plus écologique et économiquement viable à la situation actuelle. Sur la base de l'analyse du cycle de vie (ACV), nous avons évalué les impacts environnementaux et économiques potentiels de 10 scénarios de GDS adoptant différentes technologies de traitement des déchets. Les indicateurs de performance environnementale utilisés étaient quatre catégories d'impact de la méthode d'évaluation EDIP 2003 : changement climatique (GWP 100a), potentiel d'acidification, potentiel d'eutrophisation et toxicité humaine. Les résultats ont montré que l'amélioration des DSM actuelles avec 72% de décharges sanitaires avec récupération d'énergie et 28% de matières recyclables sèches était le meilleur scénario en termes d'impacts environnementaux et de coût économique. Le recouvrement des coûts de ce scénario était de 1 551 TP12T, contre une moyenne de 55,51 TP12T du recouvrement des coûts actuel. L'étude a également révélé que les matériaux recyclés pourraient être augmentés de 33,5% si le tri des déchets était appliqué à la source de génération.